Le Livre Qui Va Changer Votre Vie
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Il y a quelques années, pour le monde extérieur, j’étais au sommet. Je vivais en Thaïlande dans une des plus belles maisons qu’on puisse imaginer, avec une copine magnifique, des super clients, et un business qui me donnait la liberté dont la plupart des gens rêvent. Je vivais exactement la vie que je scrollais sur Instagram avant, en ressentant cette jalousie maladive qui me bouffait de l’intérieur. Maintenant c’était moi qu’on enviait, et je vais pas mentir, être dans cette position, ça faisait du bien. Ça ressemblait à une victoire.
Mais la vérité que j’avais du mal à m’avouer à moi-même : j’étais probablement au point le plus bas de toute ma vie. Ma santé physique et mentale se détériorait. Ma relation était devenue un enfer. Mon business, ce truc pour lequel je m’étais battu pendant des années, ressemblait plus à une obligation qu’à quelque chose que j’appréciais vraiment. Et je dis pas ça pour être dramatique ou pour qu’on me plaigne, y a rien à plaindre quand on vit au paradis. Mais c’est exactement ça qui rendait tout si confus, si désorientant. Comment le mec qui s’est battu pendant des années pour arriver ici, qui a accompli tout ce qu’il voulait accomplir, peut être moins heureux que la version fauchée de lui-même qui débutait? Comment quelqu’un qui a tout peut être plus misérable que quelqu’un qui a rien?
La Cage
Pendant des années, je suis resté dans cet état bizarre. J’étais pas du tout heureux de ma vie, mais comme je vivais avec un certain niveau de confort, j’ai rien fait. Je suis juste... resté. Le confort est devenu une cage, et j’avais trop peur de risquer ce que j’avais pour m’en libérer. Je prenais pas de risques en business parce que je flippais de perdre mes revenus. J’avais pas les conversations difficiles mais nécessaires dans ma relation parce que j’avais peur de perdre ce que j’avais construit. Je me poussais pas physiquement parce que j’étais pas malade. Tout semblait terne, faux, comme si je vivais la vie de quelqu’un d’autre en mode pilote automatique.
Tout ce qui aurait dû être le sommet de ma vie, la maison, l’endroit, la liberté, la relation, est devenu une des périodes les plus misérables que j’ai vécues. Je vivais littéralement au paradis, et chaque jour qui passait, je vivais de plus en plus en enfer. La stagnation, j’ai appris, c’est pas une option dans ma vie. C’est pas neutre. La stagnation, c’est juste perdre au ralenti.
Le pire, c’était de savoir que j’avais le confort pour rester dans cet état indéfiniment. J’étais pas en crise. J’étais pas désespéré. J’étais juste... confortable. Et ce confort était probablement la pire chose qui pouvait m’arriver parce qu’il enlevait toute urgence de changer. J’avais des idées, j’avais des plans que je voulais faire après, mais aucune action suivait. Tout était flou dans ma tête, et parce que j’avais rien de clair vers quoi aller, je dérivais juste.
Ce Que Ce Gamin Avait
Alors j’ai commencé à me demander : Qu’est-ce qui s’est passé? Qu’est-ce qui est arrivé à ce petit gamin qui a commencé ce voyage? Celui qui prenait des risques énormes, qui était vocal et audacieux dans ses actions, qui essayait des trucs nouveaux constamment, qui était avide d’apprendre, qui prenait soin de sa santé, qui avait faim? Pourquoi il était tellement plus heureux quand il avait rien? Quand il était personne? Qu’est-ce qui a changé?
Et là ça m’a frappé avec une clarté absolue : Il avait quelque chose que j’avais plus.
Il avait un objectif. Une vision claire. Quelque chose de précis vers quoi aller. Il avait une étoile du Nord qui guidait chaque décision, chaque mouvement, chaque risque. Ça le forçait à apprendre, à devenir meilleur, à bosser dur, à partir en voyage, à échouer fort et réussir encore plus fort. Il savait exactement où il allait, et cette connaissance donnait un sens à tout.
Moi par contre, je me comportais comme si c’était la fin de l’histoire. Comme si j’avais fini le livre et qu’il restait plus rien à faire. Comme si j’étais arrivé à une destination finale et que je pouvais juste coaster à partir de là. Et ça c’était vraiment horrible, parce que les humains sont pas faits pour l’arrivée. On est faits pour le progrès. On est faits pour le voyage, pas la destination. Le moment où on arrête de progresser vers quelque chose de significatif, on commence à mourir à l’intérieur.
Le Livre Qu’On Peut Trouver Nulle Part
Avant de devenir “Halsius,” avant d’avoir quoi que ce soit à montrer, avant d’avoir une quelconque preuve que mes rêves étaient possibles, j’étais juste Jeremy. Simplement Jeremy. Un gamin avec des objectifs et des ambitions auxquels personne croyait sauf lui-même. Et il croyait en ces rêves si intensément, si complètement, qu’il a fait quelque chose que la plupart des gens font jamais : il les a écrits comme si c’était déjà arrivé.
J’ai créé un livre entier sur ce qui allait se passer dans ma vie. Rien s’était encore passé, mais en même temps, c’était comme si tout était déjà arrivé parce que c’était écrit. J’ai rendu ça réel avec des mots avant que ce soit réel dans le monde. Je l’ai appelé Dropout Mentor, et dedans, j’ai tout écrit au présent, comme si je vivais déjà cette vie. J’ai décrit qui j’étais, pour quoi j’étais connu, où je vivais, ce que je faisais chaque jour, l’impact que je créais. J’ai écrit sur les voyages que je voulais faire, les choses que je voulais avoir, la personne que je voulais devenir.
Je suis allé plus loin que juste l’écrire. Je l’ai designé, imprimé, relié comme un vrai livre. Et puis je l’ai lu religieusement chaque matin. Pas comme un souhait ou une fantaisie, mais comme un rappel. Un rappel de où j’allais, qui je devais devenir, et ce que je devais faire pour y arriver.
Quand je lis ce livre maintenant, des années plus tard, je suis choqué par à quel point c’est précis. Tout s’est pas réalisé exactement comme écrit, mais la plupart oui, de manières profondes, presque flippantes. J’avais écrit que je vivrais en Thaïlande, que je documenterais ma vie dans une série que j’avais appelée “Dropout Life” dans le livre, et que ça inspirerait des milliers de personnes à travers le monde. Et c’est exactement ce qui s’est passé. C’est bizarre de lire ses propres prédictions sur sa vie et réaliser qu’on avait raison. Mais voilà ce que j’ai fini par comprendre : le livre était pas magique. Le livre prédisait pas le futur. Le livre le créait en me donnant une clarté absolue sur où j’allais.
La Boussole
Je suis un grand fan de Pirates des Caraïbes, spécifiquement de la boussole de Jack Sparrow. C’est la métaphore parfaite pour ce qu’était ce livre. La boussole de Jack pointe pas vers le nord, elle pointe vers ce que celui qui la tient veut le plus. Mais voilà le truc : ça marche que quand on sait ce qu’on veut vraiment. Quand Jack est clair sur son désir, la boussole lui montre exactement quelle direction prendre. Mais quand il est confus, quand il sait pas vraiment ce qu’il veut, la boussole tourne dans le vide. Il est perdu au milieu de la mer sans direction claire, tournant en rond.
Ce livre était ma boussole. Il me pointait vers exactement ce que je voulais le plus parce que j’avais rendu ce que je voulais le plus cristallin.
Sans ça, j’étais comme Jack sans savoir ce qu’il veut, perdu au milieu de l’océan, tournant en rond sans idée de où aller.
La Prise de Conscience
Et c’est exactement là où je me suis retrouvé des années plus tard. Vivant dans cette belle maison en Thaïlande, j’avais encore le livre physique quelque part, mais j’avais arrêté de le lire, arrêté de le mettre à jour, arrêté de l’utiliser. Plein de trucs allaient mal, ma santé se détériorait, ma relation partait en vrille, mon business me vidait, mais c’était pas assez douloureux pour me forcer à agir. J’avais juste assez de confort pour rester coincé.
Je vivais ma vie comme si j’avais fini le livre. Mais j’avais pas fini le livre. J’avais juste fini un chapitre. Et la différence entre ces deux choses, c’est tout.
C’est pas le livre physique qui me manquait. Ce qui me manquait c’était ce que le livre représentait : une vision claire, quelque chose vers quoi aller, une boussole pointant vers un futur que je voulais désespérément.
Parce que sans vision, comment on peut avoir des limites claires dans sa relation quand on sait même pas quel type de relation on veut vraiment? Pourquoi lancer un nouveau produit ou une nouvelle offre si on a même pas de vision de ce qu’on veut construire et le type de business qu’on veut vraiment? Pourquoi passer par la douleur de l’entraînement quand on a rien vers quoi aller?
L’intensité de l’entraînement, c’est pas du tout pareil quand on s’entraîne juste pour s’entraîner versus quand on s’entraîne pour préparer un combat. Là, chaque coup compte. Chaque round a un but. La souffrance a un sens. Mais quand on a pas de combat à préparer, pourquoi se faire mal? On fait les mouvements, mais l’intensité est pas la même.
C’est pareil pour tout. Sans vision, on fait des choses sans savoir pourquoi on les fait. On bouge, mais sans intensité. Et les actions sans but mènent nulle part, nulle part où on veut aller, nulle part où on veut être.
J’ai aussi réalisé autre chose qui était dur à admettre : j’avais pensé que parce que j’avais eu un peu de succès, j’étais au-dessus de ces exercices de base. Les vision boards? Les objectifs écrits? La manifestation? C’est pour les gens qui débutent. J’étais “au dessus” de ça.
J’avais tellement tort.
Ces exercices sont pas des outils de débutant qu’on jette une fois qu’on level up. Ce sont des fondations dont on a besoin à chaque étape du voyage, peu importe à quel point on réussi. Sinon, on va continuer à agir, rester occupé, mais on aura aucune idée de pourquoi on fait ce qu’on fait. Et finalement, ces actions vont nous mener quelque part où on voulait jamais être. J’ai vu ça arriver à des gens. Ils se réveillent un jour, ils ont réussi selon tous les critères externes, et réalisent qu’ils ont construit une vie qu’ils détestent. Pour certains d’entre eux, quand ils réalisent ça, c’est déjà trop sombre pour retrouver leur chemin.
Ce Que J’ai Fait
Alors je suis retourné aux fondations. J’ai créé une nouvelle version de ce livre, pas physique cette fois, mais intégré dans mon système digital pour que je puisse le mettre à jour en évoluant. Mais le processus était le même : devenir absolument clair sur où je veux aller, qui je dois devenir, et ce que je dois faire pour y arriver.
Cette décision: retourner créer une vision claire, était de loin la meilleure décision personnelle et business que j’ai prise récemment. C’est pourquoi on m’a vu monter sur le ring et prendre des risques physiques que j’aurais évités avant. C’est pourquoi rien que cette année, j’ai lancé deux nouveaux business au lieu de juste y penser, les planifier, attendre que tout soit parfait.
Parce que quand on a une vision claire, on peut établir ce qui doit être fait. Le chemin se révèle. La boussole recommence à marcher.
La vision, j’ai réalisé, c’est la fondation de toutes les fondations. Sans une vision claire, rien de significatif, rien de substance peut être créé. On peut devenir occupé, on peut même devenir successful, mais on construira rien qui compte vraiment pour nous. On créera pas une vie qui ressemble à la nôtre.
Les Trois Parties
Il y a trois parties à cette équation, et la plupart des gens se trompent dans l’ordre. Ils sautent la première partie entièrement et se demandent pourquoi ils sont perdus.
La première partie c’est la Vision, l’étoile du Nord. Où on va? Vers quoi on se bat? Pas des aspirations vagues genre “être successful” ou “être heureux,” mais une clarté spécifique, écrite, détaillée sur à quoi ressemble la vie quand on a gagné. À quoi ressemble la journée idéale? Où on vit? Avec qui on est? Pour quoi on est connu? Quel impact on crée? Comment on se sent au réveil? Il faut écrire ça avec une telle clarté qu’on peut le voir, le sentir, le goûter. Le rendre réel avec des mots avant que ce soit réel dans le monde.
La deuxième partie c’est l’Identité, devenir la personne qui peut accomplir cette vision. Une fois qu’on sait où on va, la question devient : qui on doit devenir pour y arriver? Quels principes on doit adopter? Quelles structures on doit construire dans notre vie quotidienne? Quelles habitudes doivent changer? C’est là qu’on transforme la vision abstraite en systèmes concrets.
La troisième partie c’est l’Action, le travail quotidien. Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui qui nous rapproche de cette vision? Quels risques on prend? Quelles conversations inconfortables on a? C’est là que le caoutchouc rencontre la route.
La plupart des gens sautent directement à la partie trois. Ils se concentrent sur les tactiques, les hacks de productivité, les routines matinales, le hustle. Puis ils se demandent pourquoi ils sont occupés mais vont nulle part. Ou pire, ils sont successful selon les standards de la société mais misérables selon les leurs parce qu’ils se sont jamais arrêtés pour demander s’ils allaient même dans la bonne direction.
Le Livre Qui Finit Jamais
J’écris un nouveau chapitre de Dropout Mentor en ce moment. Pas parce que le premier a échoué, il a réussi au-delà de ce que je pouvais imaginer. Mais parce que j’ai fini ce chapitre, et l’histoire est pas terminée. L’histoire est jamais terminée.
La question que je me pose maintenant est la même que je me posais quand j’étais fauché avec rien que des rêves : Qu’est-ce que je veux tellement que je suis prêt à devenir une personne différente pour l’accomplir?
Parce que c’est ça que fait une vraie vision. Ça montre pas juste où aller. Ça montre qui on doit devenir. Et devenir cette personne, c’est ça le vrai voyage. C’est ça le livre qui finit jamais.
Peut-être qu’on débute en ce moment, fauché et plein de rêves auxquels personne croit. Ou peut-être qu’on est comme j’étais, confortable mais vide, successful sur le papier mais perdu dans la réalité. Dans tous les cas, la prescription est la même : devenir clair sur sa vision, écrire son propre livre, créer sa boussole.
Parce que sans ça, on agit sans direction, occupé mais allant nulle part. Ou on est paralysé par les options, en train de penser mais jamais faire. Ou pire, on est successful mais misérable, ayant accompli des objectifs qui étaient jamais vraiment les nôtres pour commencer.
J’ai été les trois. Et je peux dire que le troisième est le plus dangereux parce que ça ressemble au succès de l’extérieur. Tout le monde nous envie pendant qu’on meurt tranquillement à l’intérieur.
La vérité sur le succès que personne dit c’est ça : si on accomplit quelque chose sans une vision claire de ce qui vient après, on va se sentir vide. Parce que les humains sont pas faits pour l’arrivée. On est faits pour le progrès. Le moment où on arrête de progresser vers quelque chose de significatif, on commence à mourir à l’intérieur. Peu importe à quel point la maison est belle, combien d’argent on gagne, ou à quel point notre vie a l’air bien sur Instagram. Si on a pas une vision claire qui nous tire vers l’avant, on est déjà en train de perdre.
Alors écris ton livre. Rends-le spécifique. Rends-le réel. Lis-le chaque matin. Laisse-le guider chaque décision, chaque risque, chaque mouvement. Laisse-le te montrer pas juste où tu vas, mais qui tu dois devenir.
Parce que c’est ça le livre qui change ta vie.
C’est ça le livre qu’on peut trouver nulle part sauf à l’intérieur de soi-même.
Et c’est ça le livre qui finit jamais.
Écris Ton Propre Livre
Si ça résonne avec toi, je veux te donner l’exercice exact que j’ai utilisé pour créer Dropout Mentor, le même processus que j’ai traversé quand j’avais rien, et le même que j’ai utilisé récemment pour me sortir de la misère confortable.
C’est un template qui va te guider pour créer ta propre vision avec le même niveau de clarté qui a changé ma vie. Pas des objectifs vagues ou des pensées magiques, mais une image détaillée et spécifique de où tu vas que tu peux utiliser comme boussole.
[Clique ici pour obtenir le Template d’Exercice de Vision gratuit]
C’est la Partie Un de l’équation : la Vision. Mais la vision seule suffit pas.
Dans le prochain email, je vais partager la Partie Deux : Identité et Devenir. Parce qu’une fois qu’on sait où on va, la vraie question devient : qui on doit devenir pour y arriver? Comment on transforme une vision abstraite en systèmes quotidiens concrets? Comment on comble le fossé entre qui on est et qui on doit être?
C’est là que la plupart des gens échouent. Ils ont la vision mais construisent pas l’identité. Et sans l’identité, la vision reste une fantaisie.
On se voit dans quelques jours pour la Partie Deux.
En attendant, écris ton livre.
- Jeremy.